Parmi toutes les formes possibles d’entreprise en France, la solution individuelle est sans nul doute la plus simple en terme de fonctionnement. Attention, la plus simple ne signifie pas la plus avantageuse, mais celle dont la gestion fiscale et administrative est la plus évidente et la plus réduite.
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Un entrepreneur aux pleins pouvoirs
Dans certaines sociétés, la décision est prise par plusieurs associés, dans d’autres elle sera vérifiée par l’assemblée générale, pour d’autres encore il faut élire un président et un directeur général. Avec l’entreprise individuelle, c’est simple, l’entrepreneur est le seul décideur. Il a donc les pleins pouvoirs et peut prendre toutes les décisions sans demander l’avis à personne. En contrepartie cela implique qu’il est également le seul responsable en cas de mauvais résultats et de dettes.
Une gestion simplifiée
Tout est simplifié avec le statut de l’entreprise individuelle. Cela concerne aussi bien la création de l’entreprise (un simple enregistrement suffit) que la gestion de cette dernière. En effet, l’entrepreneur gère son entreprise comme il le désire, à sa façon. Il n’a donc pas besoin d’établir des bilans annuels et autres déclarations comptables. On est loin des systèmes beaucoup plus complexes que l’on retrouve dans les SA, SAS ou SARL dans lesquelles un expert comptable est quasiment obligatoire.
De même, l’entrepreneur ne peut pas être par exemple accusé d’abus de bien social. Cela s’explique tout simplement par le fait que dans une entreprise individuelle, l’entreprise en elle-même ne dispose pas de personnalité morale, c’est-à-dire de personnalité distincte de celle de l’entrepreneur. Aussi, il n’y a pas non plus de notion de capital.
Ce statut juridique est donc parfait pour les entrepreneurs qui débutent dans leur projet et qui peuvent effectuer leur travail seul (même s’il est possible de recruter des salariés) sans que de gros investissements ne soient nécessaires.