Quel statut juridique pour un salon de coiffure ?

Créer un salon de coiffure peut être une opportunité passionnante et enrichissante pour un coiffeur. Cependant, choisir le bon modèle économique n’est pas une tâche facile. Pour décider du statut à choisir, il faut prendre en compte la taille du salon, sa stratégie, le nombre de partenaires impliqués dans le projet et la situation financière de chacun. Parce que de nombreuses options s’offrent à vous, nous en avons décomposé quelques-unes ici afin que vous puissiez prendre une décision éclairée :

Le statut juridique d’un salon de coiffure est un facteur important à prendre en considération. La recherche du meilleur statut commercial peut être longue et complexe. Il est donc conseillé de s’adresser à des cabinets ou organismes spécialisés (CCI, expert-comptable).

Pour commencer vos recherches, il est important de faire vos recherches sur le type de salon que vous souhaitez exploiter et sur la manière dont il sera structuré. Vous devez également vérifier que la structure proposée répond à vos besoins et à vos exigences.

Il est également recommandé de consulter des professionnels de différents domaines (conseillers fiscaux, avocats…) qui pourront vous aider à prendre des décisions éclairées sur votre plan d’affaires avant d’effectuer tout investissement immobilier ou matériel.

La structure juridique d’un salon de coiffure dépendra de la taille de l’entreprise et de sa stratégie

La structure juridique d’un salon de coiffure dépendra de la taille de l’entreprise et de sa stratégie : entreprise individuelle, micro-entrepreneur, structures professionnelles (communément appelées ” EIRL ” – ” société anonyme ” ou ” auto-entrepreneur “) ou sociétés de personnes.

La recherche du meilleur statut d’entreprise peut être longue et complexe. Vous devrez peut-être vous adresser à des cabinets ou organismes spécialisés (CCI, expert-comptable).

Dans un petit salon, où il n’y a qu’un seul propriétaire et un seul salarié, il est préférable d’opter pour le statut d’entreprise individuelle, qui nécessite très peu de formalités administratives (pas de déclaration de capital, pas de publication obligatoire dans un journal), mais qui vous permet également de conserver l’intégralité de vos revenus, d’économiser sur les impôts et les cotisations sociales et de ne pas avoir de limite de durée.

Dans ce cas, vous êtes tenu de rédiger un contrat de travail avec votre employé, qui sera payé à l’heure plutôt que de travailler à la semaine ou au mois.

Le statut d’EIRL est également adapté aux coiffeurs qui souhaitent s’installer seuls. Ce statut est similaire à l’entreprise individuelle sur de nombreux points (pas de limite de temps !) mais présente l’avantage de protéger votre patrimoine contre les dettes liées à votre activité.

L’EIRL ne nécessite que très peu de formalités administratives et il vous permet de travailler en cabinet de groupe ou avec d’autres professionnels qui souhaitent partager les risques et les bénéfices d’une entreprise.

Si vous décidez de vous installer avec d’autres partenaires, il peut être nécessaire de créer une société de type SASU ou SNC, ce qui implique des exigences et des coûts administratifs plus importants.

En termes de statut, la société sera caractérisée par :

  • Le nombre d’associés impliqués dans sa création ;
  • Le type d’activité qu’elle exerce ;
  • Sa taille (nombre d’employés) ;
  • sa stratégie (volonté de se développer rapidement ou non).

Le choix d’un statut d’entreprise peut sembler intimidant au départ, mais en y réfléchissant bien, vous êtes sûr de trouver quelque chose qui vous convient. Le meilleur statut pour un salon de coiffure dépend de la taille de votre entreprise et de sa stratégie. Si vous êtes un travailleur indépendant qui souhaite s’installer seul, le statut EIRL est adapté. En effet, l’EIRL n’exige pas d’apport en capital de la part des actionnaires, elle demande simplement qu’un entrepreneur signe en tant que directeur chargé de gérer votre entreprise. En revanche, si vous souhaitez créer plusieurs entreprises avec des salariés ou des associés afin de proposer plus de services ou de produits plus rapidement (ex : “Le Coiffeur” qui propose également de la manucure), il serait judicieux d’opter pour une SASU ou une SNC car elles offrent plus de souplesse que l’entreprise individuelle tout en permettant à l’entrepreneur de garder le contrôle de son entreprise tout en bénéficiant d’une protection de la responsabilité limitée et d’exonérations fiscales (en France) s’il remplit certains critères.